Une bulle sur un narcisse

Voilà les fêtes, l'occasion de retrouver les siens. Demain, nous partons dans les Vosges.

Je suis toujours un peu triste de quitter la Bretagne. La maison. Les amis.

Chacun part pour son rituel. Autant de familles et chacun à sa façon pour approcher differemment ce moment.

Certains resteront chez eux, seul. D'autres familles n'accueilleront personne et resteront chez eux. Et puis, il a ceux qui se déplaceront.

Alors je dois préparer les valises. Toujours la même question ? qu'est ce que j'y mets ? slips, calecons, chaussettes, ok. Mais là bas, c'est la sybérie quelquefois ou comme chez nous. Quel pull ? petit, gros, moyen, les trois. Pour les pantalons, hop une folie, option velours. Et le manteau ? là je sèche. De toute façon, je les ferai demain au petit matin. La nuit porte conseil,  (ce n'est pas de moi pour ceux qui ne le savent pas, j'ajoute que cela ne se vérifie pas toujours..). Non que j'ai peur seulement d'avoir froid... je l'avoue, je veux être jolie...je veux paraître...je veux donner l'envie. Je veux séduire sans retour de ma part, aucun. Sauf pour lui.

Comme à l'habitude, rien n'est prêt. La maison est en désordre, on y chercherait un diamant qu'on ne le trouverait pas.

Alors une forme de stress s'installe. Zut, les valises sont aux greniers. Au grenier, il fait froid et puis c'est poussiéreux.Je n'ai pas envie d'y aller.

Allez les voilà. Je les pose. Je n'ai pas envie de les remplir. Je ne le fais pas.

Y aurait il une culpabilité à dire. Non, je reste chez moi. J'ai envie de profiter de mes habitudes que je n'arrive pas à  prendre car au final, j'y suis peu.

tanpis, je vais les infliger aux autres. Je me lève et me couche à l'heure qui me plait. Oui je tire la chasse-d'eau en pleine nuit. Je m'attarde...trop sur l'ordinateur.

Non, je vais partir avec le sourire. Je vais allez donner du bonheur. Et si j'en donne, je vais sans doute en recevoir. Voici un cadeau bien économique et pourtant cher à tous. Finalement, le rire, le sourire c'est de la chaleur écologique. Je n'ai jamais rien inventé. Voilà qui est fait. Un concept dont le prototype a largement été éprouvé. Je m'étonne que personne n'y ai pensé. Me relisant, je me dis que je prépare ma présidentielle.

Où en étais-je ?

La route, 750 km et le GPS est ko. Sur que l'on va en faire 800, c'est mieux les comptes ronds. Je me suis pris deux poches à bouquiner. L'un d'Ormesson et l'autre, j'ai oublié. Et puis, mes crayons et mes feuilles pour dessiner. Avec moi un énorme bouquin sur Matisse prêté par Eliane. Eliane rencontrée lors d'un anniversaire. Je pars à mon cours de dessin et la retrouve à la fête. Elle adore Matisse et me dit aussitôt qu'elle me prêtera son livre. Je la connais depuis 15 mn.Nous échangeons nos portables.

Elle l'a fait. j'ai son livre. Quelle confiance, je suis sur mes fesses. J'apprécie le geste. Offrir sa confiance gratuitement. Merci Eliane. Je l'emporte en voyage.

voilà j'ai encore oublié où j'en étais. Et ma conscience me dit "Marie recentre toi".

La cuisine n'est pas terminée néanmoins elle avance. Chaque meuble est installé. tous ne sont pas protégés des bruits et du froid, ils n'ont pas leur porte ou leur tiroir. Le plan de travail doit être découpé. Ce sera pour notre retour. Alors le four et la plaque de cuisson aussi.

Allez c'est chouette les fêtes, musique dans les rues, lumières à foison, une foule excitée qui sourit, qui pour une fois ne s'agace pas d'attendre 30 mn à une caisse. Un monde aimable qui va s'éteindre début janvier. Inutile de noter l'année, cet état ne change pas.

Si pour une fois, on changeait. si pour une fois, on décidait de sourire jusqu'à l'arrivée du printemps. Sourire à la pluie, au vent, sourire à ce qui ne nous veut pas de mal, sourire de nos lectures du plaisir qu'elles nous apportent, du savoir, sourire de l'enfant qui fait une colère, sourire devant l'autre différent, sourire du bazar chez soi, sourire de tout ce qu'il nous reste à accomplir, Le sourire c'est le maquillage que chacun peut s'offrir. Sourire des jalousies, Sourire de nos contrariétés, nous les connaissons si bien, accordons leur mansuétude, prenons les comme l'humour de la vie,  Je vous souris. Je leur souris.

Jouons au papillon qui s'envole, butinons le bonheur, faisons des réserves. Encore un truc écologique.

Je ne suis pas couchée. Il OO h 51, je vais rejoindre mon lit. Il sera froid mais un petit souffle de chaleur et j'irai papillon me lover contre lui. Je vais m'endormir. Je sourirai.

Je vous embrasse, une belle nuit, de belles fêtes grâce à vos sourires.

ceci est mon mot clé du jour...pas mal...oui j'en ai, si quelqu'un peut m'expliquer le sens que cela revêt pour mon blog, en passant...

les nouvelles sont métalliques LOL

Valdy,  mon appareil est dans la voiture, la voiture est sur le parking, pour la rejoindre je dois traverser le jardin trempé alors attend pour venir car les nouvelles photos ne sont pas disponibles pour l'instant LOL

bisous

Valdy ne t'inquiète pas. Tout va bien.

Seulement voilà.

Nous avons fait les frais d'une innondation en cuisine.

un lave vaisselle bien innocent a été raccordé à un tuyau par un pas de vis sur un autre tuyau.

Ma description est grossière. Je ne suis pas plombière.

Cela étant dit, l'eau s'est infiltrée insidieusement à notre insu sous un lino.

Sous ce lino, du novopan.

après trois mois, nous avons commencé à nous enfoncer dans le sol.

Le sol qui n'avait pas soif avait bu. Il avait trop bu. Il s'est enivré jusqu'à devenir pourriture.

Et nous ? A force de nous enfoncer, nous avons soulevé le lino.

Il a fallu donner des soins appropriés à ce sol car nous devenions menace pour l'Agence immobilière située en sous nos pieds si léger.

Le novopan a donc été changé. Nous avons renversé un mur. Adieu couloir, bonjour à une plus grande cuisine, un retour à celle que l'on trouvait dans les fermes jadis...j'exagère et j'aime çà.

Et puis...une folle envie m'en a pris.

J'ai décidé d'ôter l'infâme moquette (trente d'âge la coquette n'était plus ) qui rongeait notre salon/séjour jouxtant la cuisine. ö poussière de colle, je m'en suis avalée et affalée aussi...

Et puis, comme si cela ne suffisait pas, j'ai regardé les murs. Et là, un papier peint qui jadis devait s'appeler saumon. Il en était finit pour lui de filer les rivières. Je te l'ai arraché de son lit. Amant cauchemard de mes nuits.

Et puis..tout était devenu brouillon. comment réécrire cette belle maison ?

Et j'oublie. L'évier. L'évier de la cuisine. Il a suffit d'un pas de chat, il s'en est effondré.

Moi aussi. Depuis plusieurs semaines, équipée d'une bassine, je monte et descend les escaliers pour la remplir, la vider, la nettoyer. j'ai un évier portable. Une révolution.

Pour finir, après avoir tergiversé autour du nouvel habit du sol de la cuisine, il en a été décidé ainsi, du parquet il aurait. Ah non, pas un parquet "pour pièce humide", un parquet. Une idée folle sans doute et tanpis.

c'est beau un parquet et pis c'est chaud et pis ça vit. ça laisse des traces de ceux qui l'ont traversé.

Maniaques s'abstenir !

Et nous voici parti dans cette pose, à se coller les doigts, à se contortionner. De l'entrée à l'autre bout du séjour, une éternité...pour enfin se centrer sur cette belle cuisine qui n'en a plus les airs mais seulement les tuyaux.

Aujourd'hui, une grande partie du séjour reste à faire mais demain, je vous le dis, demain on va s'chercher des meubles et surtout un évier.

Et là rien n'est finit car croyez moi pour trouver un plombier, je n'y suis pas arrivée ! C'est peut être la crise mais sur eux pas de prise. Aucun n'est disponible.

Je n'ai pas fini avec mon évier portatif...

m'en fiche, j'ai du beau papier peint, rouge framboise à pois roses alors fi de mon évier, dimanche je le poserai !

Johan veut des photos, je vais lui en donner.

Ainis vous comprendrezqu'il y a des jours, je serai mieux couchée.

Du grand n'importe quoi ... je vous devais bien çà !

je vous embrasse et promis, je vais passer chez Valdy mais pas ce soir, il est tard...;o)))))))))))))))))))))))))))))))))

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De bon matin, à la bourre comme d'habitude, je vous fais partager un mot clé "tirage de cheminée va dans le mauvais sens". Il vaut son pesant d'or. Mais où vont ils chercher tout cela. Et chez vous, ça donne quoi ?

Pour information, ma cheminée tire parfaitement bien, cela compte tenu de la hauteur de son conduit. Elle est à foyer ouvert. LOL. Désolée de ne pouvoir faire mieux chers Aminautes, je file, bonne journée à tous.