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Papiers Svp

  • : Une bulle sur un narcisse
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  • on est plus près du cœur quand la poitrine est plat...(e)
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http://www.copyrightdepot.com/cd23/00050084.htm
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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 01:06

Mon enfance est aussi heureuse. Une maison. De grandes pièces. Du chahut. Des bagarres. Des rires. Je partage ma chambre avec Florence. Chien et Chat.

Chacun son domaine. Tantôt amie, tantôt ennemies.  De l'amour, de la rivalité. Des soeurs.

 

Le jardin, je crois que c'est le ciel des beaux souvenirs. Nos parents ont fait une extension. A l'extérieur, deux niches. Une minuscule. Une majuscule.  L'endroit où se construit mes châteaux. Deux vieux sièges de bagnole. Une table. Bouts de tissus. Descente de lit. Un autre endroit, celui des rêves. Un truc qu'on a dans la tête et que l'on imagine une évidence pour l'autre.

 

Devant le château, une vieille Citroën. En vrai, c'est une calèche. Chevalier, Princesse, je pars à la quête d'autres terres.

 

C'est mon jardin magique. Je me souviens lorsque mes parents ont décidé d'y mettre une pelouse. Première année, y planter des pommes de terre. Ils l'ont fait. Cela donne, selon quelques sources que je ne nommerai pas car inconnues et incertaines, une pelouse plus grasse, sans doute une terre plus riche.  Alors la première année, nous récoltons et mangeons nos propres patates. C'est con dés fois les souvenirs ! Vous vous moquez bien de savoir cà. Et pourtant cela fait partie de mes belles impressions. Et puis l'arrivée de cette herbe. Issue d'un crâne, hirsute, pauvre. Et puis la voir s'épaissir. Bien verte. Prendre soin de l'arroser en cas de sécheresse. La tondre.

 

Enfin, le droit de passage, côté gauche de la maison, une cour de graviers. Encore plus à gauche, une poutre. Derrière la poutre, c'est à nous mais aussi à d'autres. A peine 4 ans, je me vautre sur ce long bout de bois. De tout mon corps. Je rampe. Première masturbation ? Je me vois espionne. Personne ne me voit. La naïveté de l'âge. Je l'aime.

 

...à suivre...

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 23:12

Ce soir, j’ai envie de vous écrire. Peut être après avoir lu le mot de Capucine à ses amis ?  Grâce à mon ami « et si vous osiez » ? Après voir vu cette photo sur le mur de Vlady ?

 

Une jeune femme, dos dénudé. Pour seul vêtement un jupon. Magestueux. Sans doute celui que porte Alice aux Pays des merveilles. Celui dont je rêve enfant, un jupon de princesse à mes yeux.

Une femme fine, frêle. Une jeune fille qui devient femme. Elle porte son rêve d’enfant accroché à sa taille. Un jupon cheminant jusqu’à ses chevilles. Un  cache sexe. Il peut nous dire "Non, je ne veux pas grandir."  Un dos qui ne livre pas ses seins.

 

Petite, je veux être Petit Rat de l’Opéra. De plus, ma mère me dit que j’ai la corpulence, taille moyenne et en prévision, peu de seins. Lorsque nous faisons l’acquisition d’une télé, elle regarde les ballets et moi avec. Noirs et Blancs. Elles sont là gracieuses, princesses dans leur juste au corps et tutu. De jeunes oiseaux. Alors je me lève et je danse, je suis petit rat de la maison. J’ai un tutu et des chaussons à pointe. Rose pâle.

 

Je grandi.

 

En 6ème, je veux devenir psychologue. Je pose des tas de questions à la maison. Ma mère où mes sœurs sourient. «Tu as le temps, tu verras çà en première, quand tu feras de la philo ». C’est long de grandir. Attendre pour savoir. Le secret des grands.


Le secret, j'en comprends le sens aujourd’hui. Il y en a plusieurs mais un seul, à mes yeux, doit retenir mon attention.

 

Pourquoi nous évertuer à nous centrer sur nos souffrances ? On a mal, c’est la fin du monde. On est foutu. Plus rien ne nous arrivera de bon. Nous sommes punis par là où nous avons fautés. Et l'on s’accroche. Je m’accroche à ma douleur sinon je tombe. Je suis funambule. Oui, je préfère souffrir plutôt que d’affronter le, mon vide.

 

Venez et effectuons le chemin inverse.

 

J’ai peur du vide, je ne serai jamais funambule. Pourtant, ce vide, sous mes pieds, m’attire. Stop. Regardez l’envers des choses. J’ai ma douleur et j’ai ma joie. Et si je me centre sur ma joie.

Oh un oiseau, là, perché sur la branche. Jeune rouge gorge, lui non plus n'est pas sorti de l’enfance. Tiens? si je m’accroche à cette image. Elle est douce, elle augure l’arrivée du printemps. Elle danse, fragile, délicate.

 

Le secret : Maître de notre destin, nous sommes.

Seulement bien souvent on ne l’apprend que trop tard, jamais.  Quête de son miroir sans tain. Pourquoi ce secret ? Pour préserver l'enfance ?

 

Mes parents divorcent, j’ai onze ans. Le miroir se casse la gueule. Il est déjà bien abîmé. Et puis comme si un divorce ne suffisait pas, ils se rabibochent. Et l'obscurité revient. Scènes de disputes pouvant aller jusqu’à l’agression physique.

 

Les petits rats d’opéra n’existent pas. Seulement des images à la télé ?

 

Pourtant une fois j’ai bien failli les rencontrer. Je parle à une amie de ce rêve. Je dois avoir 11 ans. Ni une, ni deux, elle m’obtient, par l’intermédiaire de sa mère, d'entrer chez Mme Varova. Un beau cadeau. Seulement voilà si j’habite un quartier bourgeois, nous ne le sommes pas. Un père mécano, une mère assistante sociale. Huit gosses. Un viager sur le dos. Pas de départ en vacances. Dispersés chez les grands mères ou en centre de loisirs, toujours dans le coin. La mer jamais vue.

 

Aucun d’entre nous ne pratique une activité extra scolaire. Innocente, je rentre à la maison et m’empresse de raconter cela à ma mère. Si elle est d’accord, je peux suivre des cours de danse classique avec Madame Varova, très réputée sur la ville, d’une exigence démesurée.

Et là, ma mère de me regarder et me dire « tu sais le prix que ça coûte ? ce n’est pas possible. » Droit au but, débrouille  toi avec ça pour comprendre. Ah c’est vraiment vrai, nous sommes les pauvres dans un quartier de nantis, dans une école de nantis. Merde alors. Et que vais je dire à cette camarade « Mes parents n’ont pas les moyens ? Ma mère refuse, que vais-je lui dire…et puis j’ai tellement envie d’y aller. » 


En 6ème, je commence à comprendre ce qui se passe autour de moi. Je ne serai jamais Petit Rat. Il y a des gens qui ont de l’argent. Beaucoup. Il y a ceux qui calculent pour y arriver, il y a ceux qui n’ont rien à calculer. Ceux là ont loupé la perpendiculaire. Ils sont restés parallèles.

 

...à suivre

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 18:49

je ne trouve pas de Frank  Zappa, Pink floyd...pfff...

Une p'tite claque ça n'a jamais fait de mal !

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 18:34

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 18:10

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 18:03

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 17:53

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 17:51

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 17:48

 

 

 Allez hop, petite soirée musicale...

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 17:26

 

Pour une soirée entre voisins...
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