Découper, coller, décoller, tapisser, peindre, coudre, une partie de mon bonheur est dans mes mains...
Cœur de l’âme à la dérive
Fleur à l’arme, elle s’enivre
Faribolle, elle fredonne,
Balle au sein, elle décolle,
C’est le mystère de choupachoupiconne
Tiens, elle s’étonne d’elle
Qui s’y pèse et s’y apaise,
Douceur vierge
De frissons sans lèvres
Viens ma fière des sangs
Souiller cette beauté immaculée
De ce jardin astronome
A pesanteur
des gastronomes
Cette herbe fraiche
dématinée
Du souvenir d’une flamme
si émaciée
d’une gerbe qui s’en allait baiser
Deux étincelles chansons
venues l’éperonner
Deux sourires argentés aux bûches
Echarpes à épingler
Tant à
Fendre et désirées, de ses prunes,
Auberge à vous déshabiller
Et puis des traits d’une mine bien taillée
Des signes apurés, un essentiel pudique
Parsemés d’autres très
cambrés,
ballets
Impossibles si bien enracinées
Et puis trêve, deux brèves si joliment relevées
Aux airs de vierge effarouchée
Si douces caresses deux touches
Accouplées et attendre d’y lire vos pensées
Telle une indiscrétion
En une seule effraction systématique
A juste faire semblant
d’oublier
Encore un mot clé irrespectueux, non pour moi et alors... le sommet ! Sincères félicitations au chercheur !
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les histoires fathia baise | 2 |
Chers Mag, tout lisse, tout beau, tout sex. La vie, c’est rose. La misère, elle intéresse tout le beau monde pour animer les conversations de salon. S’indigner. « Mais c’est épouvantable mon cher, que pouvons nous faire ? ». Ensuite parler du dernier « Goncourt », histoire de montrer que l’on n’est pas totalement inculte. Ou d’un auteur totalement inconnu mais sublime, du genre « tu verras, j'en suis sûr, on en entendra parler bientôt. » Evidemment tout cela en langage bien châtié Très Chers. On cause riche de la bouche. Et puis de la dignité. On n’étale pas sa vie privée. Mieux vaut parler de celle des autres. Ça ne fait pas de mal à soi. Ah ah ah ! Excusez-moi de ce rire à gorge déployée. Peu raffiné en ce monde.
Le langage des émotions personnelles serait-il proscrit ? Que nenni. Sauf que l’on veut du beau, du rêve, de la fantaisie, un peu de morale parce que la morale, c’est important, c’est chrétien, … religieux pour résumé conviendra très bien. Devant la mort, l’adultère, et d’autres sujets dont je n’ai pas encore goûté les plaisirs, les bouches se déforment. Rumeur et cancanages. Pas de vulgaire s’il vous plait, genre bottines blanches élastomères à talon aiguille, petit blouson blanc tout aussi moulant de basse manufacture, maquillage à outrance, le pantalon hyper ultra moulant rose pâle transparent, juste histoire de voir qu’il n’y a rien à voir…sauf un string ! oh j’oubliais le Top ! Le vulgaire nous évoque la pauvreté. C’est bien en même temps ça nous rappelle qu’on n’est pas n’importe qui, nous ! Le bonheur de les regarder de haut sans les entendre. Vous ne l’avez jamais fait ? Non ? Essayez, c’est jouissif. Et quand on peut jeter la pièce c’est le nec plus ultra. Enfin bref, il faut bien causer des autres mais pas devant eux. Oh, j’ai oublié la compromission. Je suis poli et bien élevé. Je connais les règles de savoir-vivre. J’ai de la pitié pour elle, voilà ce que j’éprouve. Oh Nan ! je la compte dans mes amis de FB. Le meetic de la solitude. Plein d’amis que je n’ai jamais vus. Ça m’ rassure. On a le sentiment que l’on peut compter sur les gens. Chacun est cool, sympa, ouvert, tolérant, drôle, tellement drôle. Tiens nous partageons les même goûts musicaux, dingue ! J’aime !
Ne me demandez pas pourquoi je vous écris çà, je ne le sais pas moi-même. Mon intention du début était tout autre et pis non. Il me faudrait du temps et là, n’en ai pas ! suis o-ver-boo-kée ! mais je vous aime, c’est le plus important. Plein de bisous tout plein.
m'occupent à faire des corrections sur mes écrits. Je retravaille un texte publié sous le titre, je ne sais plus trop, il devait s'agir de retrouvailles. J'ai terminé l'ouvrage sur "le sentiment d'abandon" et je démarre "la communication non violente". Un beau programme ! Tout ceci m'amène à repenser mes écrits ! attention à vos com ! ;o)))
Rien n'est gagné, je vais essayer et puis.....je suis paresseuse ;o)))
Donc à bientôt si je me tiens à ma promesse dans mes corrections ;o)))
Oui, je m'absente du virtuel sans prévenir.
Oui, je vis.
Oui, j'ai des joies.
Oui, j'ai des peines.
Oui, je n'autorise peronne qui ne m'a pas écoutée attentivement se permettre de me juger
et de faire de ses propres projections les miennes.
oui, alors je le juge aussi et je dois apprendre à parler à l'autre autrement même s'il n'est pas en mesure de le faire à mon sujet.
Oui, j'ai des préoccupations et ma vie personnelle doit passer avant celle des autres.
Oui ou non, pour être disponible pour autrui, il me faut d'abord que je régle mes propres problèmes.
Apprendre à être moi et non l'image dans laquelle je me suis laissée enfermer.
Oui, je ne promets rien que je ne puisse tenir.
oui, oui, oui
je suis comme çà
oui, cela ne me rendra pas parfaite pour chacun.
C’était un coin de lune, un coin bien arrondi. Ils y trouvaient chaleur. La lumière y était, flirtant sur leur visage. C’était plus souvent l’ombre qui les dessinait. Leurs traits tout en finesse. Chacun à deviner à quoi ils ressemblaient. Se deviner sans pour autant parler. Des courbes, des horizontales, des verticales l’histoire se livrait…ou bien s’imaginait. Leurs silences parlaient. Ils offraient et pourraient raconter. Un émoi. Une quête. Une bouche qui retenant son souffle pendant que l'autre expirait. Les yeux à se chercher pour ensuite s’évader. Partir à la recherche de ce qui se cachait. Une main qui osait. Une main qui allait. S’arrêtait. Repartait. Une autre plus timide survolait la matière sans oser s’y poser. De son passage, un souffle pouvait trouver sa grâce. La peau en frissonnait. Les pores se dressaient. Chacun à sa manière sculptait de son empreinte une image de biais. Les sens étaient rois. Un flux et un reflux. Un éveil aux multiples. Chacun dans son langage à se communiquer. Rien n’y était aisé. Se laisser emporter par trop de vanité, de celui qui saurait.
Jeu d’une partie qui n'était pas un tout.
Cette histoire, c’est eux qui l’écrivaient.
Mes temps psy, peu de choses,
Si folle, dérangée, ses oignons,
Si belle, des livrées, ses haillons,
Décoré, mal dansé,
Elle vous suppute au gré des vents,
Elle vous ampute malgré le sang,
Vous n’irez pas au bal
De la marée,
Vous êtes sale
Ecorné, meurtri,
Mises au rang, ses impétuosités
S’étiolent, acharnées, ses bastions
Si cruelle, abastonnée, ses caillons,
Désarticulé, pâle, gavé,
Elle vous gangrène au pré levant,
Elle vous entraîne auprès, dément,
Vous n’irez pas au bal
De la mariée,
Vous êtes étal
Arrimé, bouffi,
Vile au couvent, annexe vespéral
Chimères, joyaux, bijoux en tocs
Si donzelle, cornette de mastoc,
Abjuré, défait le mâle,
Elle vous dégaine, colt puant,
Elle vous enchaine, volt grisant
Vous n'irez pas au bal.