Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Papiers Svp

  • : Une bulle sur un narcisse
  • : décrire, écrire, des rires, délires, remède à l'aphasie ? des mots pour tous les cas ;)
  • Contact

A L'affiche...

  • La bulle
  • on est plus près du cœur quand la poitrine est plat...(e)
Louis Bouilhet
http://www.copyrightdepot.com/cd23/00050084.htm
  • on est plus près du cœur quand la poitrine est plat...(e) Louis Bouilhet http://www.copyrightdepot.com/cd23/00050084.htm

Vieux Dossiers

Liens

26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 21:42

DSC00656.JPG

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 22:34

DSC00654.JPG

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 21:52

DSC00651

DSC00653

Du A, je ferai un apparat;

du B, je me ferai un balconnet,

Du C, je serai culotté,

Du D,j eme déhabillerai

Du E, je serai ébouriffée,

Du F, je ferai futilité,

Du G, gardien de ma monnaie,

Du H, l'élastique de mes chaussettes,

Du I, je ferai mes iris,

Du J,le bras de mon parapluie

Du K,mon collier caracolant,

Du L, mes folles ailes,

Du M, mon ombrelle,

Du O, l'ovale de mon visage,

Du P, je l'ai tout simplement oublié,

Du K, 

Du R, à revevoir mes mouchoirs,

Du S,

Du T, le bout de mon nez,

Du U,Turlututu dira Dan,

Du V, encore un que j'ai zappé,

Du W, mes chaussettes ratatinées,

Du Y, mes chevilles ...

Du Z, mes souliers de zazounette,

oh, pis complétez comme  vous voudrez, je m'en pars rêver...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC00652

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 22:23

DSC00649.JPG

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 20:07

DSC00648

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 19:45

dédié à Béa, "inventeuse" du mot 

 

L’"amantier" est récolte, fruitier de la passion,

L’âme entière s’y livre, se délecte et

Se courbe, se retourne,

Plus libre que la lame affutée,

Sève des larmes, effraction.

 

Les amants tiers, des goûters s’attendant,

Des livrées de leurs offres, le dé force,

Las de l’âme hivernale,

Se cueillir, aimantés à l’écorce, 

Acclamant la tierce, mendiants.

 

S’amâtiner de la fleur du désir, la goûter,

De délices hélés à l’injuste leur sied,

De l’arme à la remontée,

Saillie, déchirée, des floraisons,

Effroi du cri qui s'en vient retomber.

 

L’être amant devenu lettre d’avant,

Déraciné, dodeline, brucine,

Sang pourpre, invaginé,

Les amants d’hier à s’amouracher,

Invincibles s’imaginant.

 

Là, mensonge ou quitter le dessein, refusant,

L’amant songe à démentir s’abreuvant, élixirs,

Se cachète, se camoufle,

Plus mûre est la pousse bourgeonnante,

Né corpus, défunt désarmant.

 

Par trop gâté, l’amantier boursouflé,

Effeuillé de sa racine  arborant,

Force est nier l’abandon,

Offrant gloire à ses rêves d’été,

Déclamant lettres, accusé.

 

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 17:14

 

393.JPG

396.JPG

391.JPG

389.JPG

355.JPG

334.JPG

298.JPG

123.JPG

112.JPG

108.JPG

101.JPG

099.JPG

093.JPG

091.JPG

088.JPG

086.JPG

081.JPG

060.JPG

066.JPG

058.JPG

037.JPG

014.JPG

013.JPG

012.JPG

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 21:00

847-copie-1.JPG

821.JPG

825.JPG

826.JPG

847.JPG

840.JPG

835.JPG

838.JPG

822.JPG

834.JPG

830.JPG

829.JPG

842.JPG

820.JPG

831.JPG

816.JPG

824.JPG

815.JPG

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 22:00

 

 

Leur hôte est anglais, d’origine écossaise. Son prénom Kim.

56 ans, un demi-siècle. Son accent et son phrasé sont charmants. Généreux. Petit, râblé, il a des racines écossaises ou le corps du basset artésien normand. Ces mains sont larges et ces doigts courts, plutôt épais. Son visage agréable, une peau claire, des traits fins, yeux clairs, cheveux châtains clairs, ondulés jusqu'à ses lobes. Bien qu’il ait un visage séduisant, elle regrette sa petite taille, un mètre soixante trois.

Gourmande ?

Kim collectionne les paires de lunettes en écaille. Les unes pour épier vos points noirs, les autres pour repérer les radars. Elle lui préfère les presque rondes mais pas tout à fait.

 

Kim offre une conversation agréable. Il partage sa culture sans fausse modestie.

Il affectionne particulièrement la musique. Il possède une pièce dédiée à ses 3000 vinyles qui rassemblent les années 60 aux années 80, du rock, de la pop pour la plupart.

Son intérieur est d’un goût que Cécile affectionne bien qu’il ne ressemble en rien au sien. A l’image de son hôte, chaleureux, généreux. En entrant, à votre gauche, une cuisine, deux tons : rouge, noir. Moderne. A votre droite, sur un demi-étage, une table en pin épaisse, couleur miel, d’aspect ancien, des chaises du même modèle, un banc, un canapé rouge confortable, moelleux, de ceux où l'on s'allonge, s'étire pour s'y fondre. Une cheminée en pierre abritant un insert. De la chaleur pour l'hiver. Et surtout un coucou. A chaque heure, le petit oiseau sort de sa boite. Kim l'a rapporté de l'un de ses voyages en Autriche avec Nathalie. Elle adore. La cage d'escalier, des marches en sapin, cirées, impeccables, années 30. Une cage où l'on s'évade. Des affiches y parcourent les murs, elle s’y attarde, les envie. Elles proviennent, pour la plupart d’exposition ayant eu lieu sur la côte, Dinard. La chambre des enfants. Des jumeaux. Deux chevelures à tête blonde, yeux clairs, gracieux, gambadants. Ils sont absents.

Quant à la chambre de notre hôte, elle se livre sobre, élégante, couleurs taupe et blanche. Un lit à baldaquin.

Les toilettes, elles, sont tapissées par des pages de vieux magazines. Lady Di, le Prince Charles. Un charme désuet collé à la modernité du lieu qui l’interpelle. Une photographie en noir et blanc de promo, Kim a 20 ans. Une affiche, grand format, du magazine « ELLE », Audrey Tautou.

 

Comment peut-elle qualifier cet homme par ces adjectifs « chaleureux et généreux » ? Il sourit à chacun quand il l’accueille ou le rencontre au hasard des rues. S’il est attablé à une terrasse, il vous hèle, vous y invite, boisson comprise. Ses soirées sont constitués de son plaisir, la musique mais toujours avec l’idée de la partager. Il y invite musiciens, amis, chacun peut s’y exprimer avec son instrument, sa voix ou son écoute. Il aime aussi à cuisiner. Service à l’assiette. Mets raffinés.

Invitez-le chez vous, il s’assoit devant votre ordinateur, sans mot, vous concocte un univers musical aux envies de chacun. Il observe les réactions de vos convives, les assimile pour vous offrir une ambiance qui ravit chacun. Un cœur rare.

Aujourd’hui, elle le sait secret. Elle l’a vu. Lui aussi. Elle ne touchera mot. Il ne peut le savoir. Finalement, il ne la connait pas. Une évidence depuis toujours. Inné ? elle sait ce qui peut se dire et inversement. Bavard sauf de lui.

 

Elle, elle chante juste mais sans coffre. Elle aime voyager léger. Jules est bassiste. Sans doute pour compenser ses hauts. Elle souligne qu’il est tombé dans une marmite d’antidépresseurs. Mano, Paul et François sont guitaristes. Jean est pianiste…à sa mesure. Une seconde chanteuse, Anne-Cécile, sans aucun doute la meilleure des deux et surtout son amie fidèle. Et puis sont présentes, Nathalie, Catherine et Sophie.

 

Peut-elle s’attarder sur les autres convives ? Y en a-t-il, pour elle, une nécessité absolue ? Les papillons en sont ils curieux ? L’écrivain souhaite se laisser aller aux images, aux histoires qu’il imagine chez les autres.

Le lecteur se réserve le droit de papillonner si certaines lignes l’ennuient. L’écrivain ne le saura jamais.

 

Via Facebook, Le papillon, Théo, fait part de son impatience. Dans un style aérien, il annote quelques idées au fur et à mesure de sa lecture. Il fait deviner qu’il serait instruit sur le sujet du baiser. Il veut être surpris… ne pas le faire languir !  Se révèlera t il comme l’assistant sexuel de l’écrivain ?

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 18:30

Faire du littéraire sur le lit revient à ne pas s'endormir.

J'éviterais donc le terme couche. On pense tout de suite à ce que cela peut recevoir. Bien souvent, elle est accusée de délit de fuite.  Et puis aussi ca amène à coucherie, Marie couche toi là, Marie-Salope ou dragueuse si vous préférez. Je vis en Bretagne.  Là, je dis : Vague... chez mes potentiels lecteurs.

Prendre plutôt au sens littéral. Que je parte vers un littoral inconnu, je ne sais si cela les interessera. 


Le mot lit est issu du latin lectus, que Festus dérive de legere, pris dans la signification d'amasser, parce qu'on ramassait les choses dont il était primitivement composé, c'est-à-dire de feuilles et de paille. Les lits des Grecs étaient déjà constitués d'une couchette sanglée, garnie de matelas et de couvertures.

 

Du moyen âge jusqu'au 18ème siècle, il était d'usage de le bénir. Oui, oui, avant la première nuit de noce , le prêtre l' aspergeait d'eau bénite ainsi que les deux mariés allongés en son endroit. Ce n'est qu'après qu'ils pouvaient le mettre sans dessus-dessous. Enfin, pas vraiment. Procréer mais surtout sans plaisir. Oui, ce n'était pas fait pour prendre son pied quand bien même on avait donné sa main. J'ajoute et je sais qu'elle est facile,'il fallait faire attention à ne pas se faire prendre en flagrant délit de plaisir.

 

Tiens je découvre que Maupassant a écrit une nouvelle sur le sujet.

Son titre : Le lit. Si je le lis, ce sera au lit.

 

Un ami m'écrit de cesser mon délire paranoiaque s'agissant des délits et ajoute qu'il est temps que je délie un peu mon texte. Charmant cet ami. Il est sincère et me dit qu'il va rejoindre son plumard si je continue ainsi. La tâche n'est pas aisée. Je peux franchir le délit superposé ou m'en affranchir. Je vois déjà la descente de lit. C'est un coup à me retrouver au paddock. Hors de question, je ne vais pas me déculotter devant tout le monde.

Un voeu pieu. In nominum patrum filii spiritum.

A plume, plumzingue, je me dézingue.

 

Commencons par quelques définitions du mot "lit" ou les différents sens qu'il revêt :

 

nom masculin (ça nous le savons pour la plupart) ;

 

En maconnerie, se dit des faces supérieures et inférieures (personnellement je choisis la supérieure) par lesquelles se touchent (là se pointe peut-être une idée du sujet que je souhaite aborder, voyons la suite) des pierres superposées (pourquoi pas ? un corps peut se révéler pierre, et si j'osais, on peut lui donner le petit nom de Simon) dans une maconnerie. (Laquelle ? celle des Francs ? cette définition semble m'éloigner du sujet qui m'occupe.) Entre parenthèses, il est ajouté : on appelle joints les faces par lesquelles elles se touchent lattéralement.

 

m'oui...ensuite à deux on ne fait plus qu'un alors ? Non.

 

Allons lire ailleurs.

 

Meuble sur lequel on se couche pour dormir ou se reposer. A moi de dire, table, commode, armoire, banc, si vous voyez autre chose, n'hésitez pas à me le faire savoir, en tous cas, il fait partie du mobilier. A ne pas confondre avec une plante grasse. 

Tout lieu où l'on peut se reposer. Un lit de gazon. Vous pouvez enfumer la moquette.

Ici, j'avoue qu'ils sont forts.  Comment vais je pouvoir m'en tirer. Par ce dernier, ne voyez aucun jeu de mot tendancieux. Ce serait vulgaire et ce n'est pas le but recherché.

 

Du mariage, de l'union. Ce sont les enfants qu'ils a eu d'un premier lit. Je vous explique : dans une vie, on peut avoir eu plusieurs lits. Surtout dans notre société actuelle, séparation, divorce, relation extra-conjugale. Oup's, je retire ce que je viens de coucher sur cette feuille. Aïe, mes aïeuls et leurs secrets. Enfants nés de relations extra-conjugales et non reconnus. Pas facile de délier les langues.

 

Lieu où s'écoule un cours d'eau.

Ici, un sens poétique voire prometteur.

Avec toutes ces pluies, le rivière est sortie de son lit.

Jolie métaphore ne trouvez-vous pas ?

Espace occupé, en permanence ou temporairement, par un cours d'eau.

Là, tout dépend de l'âge et de la disponibilité.

 

Je pourrais, si ce n'est déjà fait, vous rasez avec toutes ces définitions. Je vais donc m'arrêter là.

 

En résumé :

le lit peut être un simple matelas posé au sol.

Le lit peut être un sommier revêtu d'un matelas.

Le lit peut avoir une tête. Et moi perdre la mienne.

Le lit peut avoir des pieds. Je peux vous mettre au pied du lit.

Le lit peut avoir eu plusieurs enfants. D'aucun il n'en sera le père.

Le lit peut recevoir celui, celle, ceux qui s'y couchent. Par là je n'entends, pas son, sa, ses propriétaires.

On peut se faire un lit où l'on veut...là, on l'on se couche...enfin, je crois. Et tout ceci ne représente aucun délit.

 

  • Je peux décider d'explorer une chambre jusqu'à fouillez dans les tables de nuit et les armoires
    ou bien m'arrêter au pageot.
  • Si en argot, il peut se nommer "pucier", ce n'est plus d'époque. Aujourd'hui, je l'appellerais l'accarien. Vous ne pouvez me contredire. Il n'est plus de mode de chasser la puce mais l'accarien, si. ouvrez les pages des magazines, tout est antiaccarien. Je n'adhère pas. c'est comme si l'on disait : antilit. Une drôle d'idée.

 

Dans quel état est votre lit ? oserait-on interroger une personnes sur les stigmates de son matelas ?

Que nous répondrait-elle ?

 

A t il pris l'empreinte des corps ? d'un corps, de vos corps ?

Tâché ? tâché.

D'un petit café renversé. De jus d'orange. De sperm. Du foutre. De la  cyprine. De la mouille.

De traces de vie. Le témoin de l'intimité des corps.

Un lit où l'on sent la vie en somme. Consommé par ses propriétaires mais pas seulement pour y dormir.

Consummé jusqu'à l'usure.

Il révèle sur une petite partie de l'intimité de ses propriétaires.Petite ? s'exclame certains.  Elle a son importance.

Bien au delà des draps qui l'habille, qu'ils soient de soie, de coton ou de lin.

Bien au delà de ce qui l'entoure, bouquins, poussière, boules quiès, crayons, bijoux, télé...

 

Oui, je vous entends déjà. Un protège matelas. J'en ai un. J'en mets deux, trois, quatre...je vous décris maniaque au delà d'un.

 

Je ne vous parlerais pas du mien, n'y compter pas. Il est toujours plus aisé et impoli d'évoquer les autres, ici, leur matelas.

 

Alors qu'Agathe (souvenez-vous, je l'ai évoquée dans l'un de mes articles) a occupé pendant six mois une maison tandis que ses occupants étaient partis pour un long voyage, je me vois l'aider pour le débarras de la chambre conjugale. Ils en ont ôté le matelas. Agathe m'explique qu'il était absolument inconfortable. Je l'accompagne donc chercher l''original.

Nous le posons avec la plus grande délicatesse et surtout avec le grand respect sur son sommier.

Mes yeux s'y arrêtent et là, un petit rire vient se poser sur mes lèvres. Rien de contrôlé. Je glousse de stupéfaction.

 

Il contient l'empreinte exacte de deux corps côte à côte. D'une profondeur identique. Je jurerais que ses occupants viennent de le quitter  ou qu'ils s'y sont fondus.

A l'image d'un sarcophage.

Propre. Sans tâche.

Sans rien sauf l'empreinte de ses deux corps.

Je lève la tête en direction de ce que serait les pieds, mes yeux se soulèvent et j'aperçois, en hauteur, fiché dans le mur, côté gauche, une télévision écran plat petit format.

Agathe laissera deux, trois livres sur la table de nuit qui se trouve à mes côtés.

Voici donc un exemple de matelas.

Un matelas qui reçoit bien deux corps.

Un matelas prêt pour le dernier sommeil.

Un matelas à l'image d'une fin de vie. Et pourtant impeccable...

Ce matelas a quelquechose de sanctuaire...et moi la profane, je m'autorise à imaginer sa vie.

A recevoir deux corps qui se tiennent immobiles, qui n'ont rien à se dire ou plus rien à échanger...depuis bien longtemps.

Un lit qui pratiquerait le tantrisme ?

Sûr qu'ici, je pratique le délit de faciès.

 

 

Partager cet article
Repost0