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Papiers Svp

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  • on est plus près du cœur quand la poitrine est plat...(e)
Louis Bouilhet
http://www.copyrightdepot.com/cd23/00050084.htm
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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 03:11

l'écriture, l'écriture, pffffffffff

je démarre sur 

www.melleabracadabra.com

un blog, ça plait oup's  pas !!!

l'idée, pliager, faire, défaire, réinventer l'histoire d'un objet...le vendre.

Ce dernier point m'est difficile car bien que non matérialiste...je m'attache, je n'achète que ce qui me plait, m'envoute...je ne suis pas sortie de l'auberge. Un gros stock mais une seule vente en cours car aucun affect dedans ! et qui n'a rien à voir avec le reste ! chuuuuuuuut ! 

voilà les nouvelles d'une nouvelle e-commercante ;o)

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 22:23
« La vie, c'est comme une bulle, une petite bulle perdue dans l'atmosphère, et qui éclate un beau jour quand le temps est venu. »
« L’espoir est une bulle irisée qui colore fugitivement la vie. »
« La vérité est une bulle de champagne, elle remonte toujours à lasurface. »
« Les fées font leur lessive dans une bulle de savon et cuisent leursoupe sur un feu follet. »
« La naissance et la mort sont comme des bulles sur l'eau. »
« Les mots c'est comme des bulles d'air. C'est brillant, c'est douxquand ça passe et après, vous cherchez et y a rien. »

 

etc...evene.fr

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 23:00

Devant le succès grandissant, les lecteurs toujours présents ;o)) voici les nouvelles de la grande et merveilleuse Alice !

Elle est en arrêt maladie depuis septembre. Après y avoir été en juin, etc. Alice est solide, rien ne peut la déstabiliser. Juste toujours en colère, tout juste, les gens sont gentils c'est pour çà ! ;o) Elle a lu le "pardon salvateur" en mot de... je ne sais plus quoi ! ok elle se pardonne, ça fait un moment que c'est fait ! Par contre, la connerie des gens, elle ne veut pas l'entendre. Elle a trouvé La Solution : un repas tous les deux voire trois mois chez des potes, c'est largement suffisant. Pas d'empoisonnement inutile. 

Elle ne veut plus exercer sa profession. Elle ne veut pas pour autant opter pour un virage à 90 degrés ! Elle a rencontré la DRH. Ben ouais y'a une personne affecté à un poste spécial pour les gens comme elle. La dame lui a promis un accompagnement dans la rédaction de son CV, entretien pour un poste, etc... Elle écrit à la dame, lui fait des  coucous et la dame, elle répond pas ! méchante la dame ! Fonctionnaire, métier reposant si l'on fait bien son job et ce, uniquement ! Balaise la dame.

Ce soir le psy lui a préconnisé un sevrage total de l'AD alors qu'elle en prend 150 mg depuis trois ans. 

Il lui a juré qu'elle n'aurait à souffrir d'aucun effet secondaire lié au sevrage ! la bonne blague !

Il a tenté d'autres mollécules et son corps a mal réagit...car elle s'enfoncait, s'enterrait...bien défoncée l'Alice !

Comme elle ne l'avait pas attendu depuis le dernier RDV, elle vit asthénie, vertige, dhiarrée, décharge electrique, pleurs, angoisse, etc. Tout va bien. Effectivement. Alice est simplement devenue folle. Ce sont sans aucun doute les fruits de son imagination débordante. Elle a beaucoup pleuré dans son cabinet aujourd'hui mais elle a refusé de lui dire pourquoi ! Elle qui peut se montrer très impolie, elle n'a pas osé lui crier " Menteur !".

Là elle se boit une bière, la première depuis bien longtemps ! 

Elle a eu deux accidents de voiture en 8 jours. 

Alice ne sait pas conduire, c'est pour çà ! un PV car elle était à 110 au lieu de 90 sur une RN aussi. Là, Alice était dans la lune. Elle était incapable de dire aux gendarmes son allure de croisière, ils s'en sont chargés ! Sympa, elle n'avait pas sa carte grise qu'elle aurait du changer depuis 2 ans, ils ne lui ont pas collé de PV. Elle a menti en disant que cela faisait un an...On râle après eux, moi non. 45 euros au lieu de 135, ce n'est pas si mal !

Alice se dit " je comprends que certaines personnes en arrivent au suicide car vivre au quotidien avec ces symptômes est épuisant. Depuis 15 jours, pour elle,  c'est insupportable. L'envie de se cogner la tête contre un mur pour que tout cela s'arrête, se jeter de la balustrade, d'un pont, ce serait l'idéal car elle ne sait pas nager ;o). Certains jours, elle ne peut aller chercher son fils à la sortie de l'école ou l'emmener à ses activités extra scolaires. Mais jusqu'ici TOUT VA BIEN  ! Elle est et restera invincible. 

Voilà plusieurs mois qu'elle explique à son médecin psy que les RDV une foisi par mois ne sont pas suffisants, un soupoudrage, une perte du fil de la pensée, de l'avancée de la réfléxion. Là, au moins, elle va le voir tout les 15 jours, espérons que cela perdure ! Par contre, elle ne sait plus quoi lui dire. Elle a les réponses sauf qu'elle reste une mauvaise élève. Incapable d'appliquer un simple calcul mathématique ! une grue !

Sinon Alice pourrait aller chez le médecin psy pour les arrêts et prendre un thérapeute ailleurs...ça va lui coûter bonbon, un bras voire deux sauf qu'elle ne voit pas d'autres solutions. La maladie est réservé aux fonctionnaires marié(e)s à un homme/femme de biens ;o)) Alice adore donner mon fric à ceux qui en ont déjà plein les fouilles ! enfin, ce n'est pas le sien, c'est celui de son mec ! Elle aurait pu s'acheter du Vuitton depuis qu'elle y va. Peut être que ça l'aurait guérie... de jeter l'argent par les fenêtres. ;o) C'est moche Vuitton, vous ne trouvez pas ? 

Bon ben elle ne va pas se plaindre, elle peut se coucher à trois heures du mat, regarder toutes les conneries qui passent à la télé, dormir le matin, l'après-midi, bref une activité intense dont la plupart des gens qui travaillent rêvent. ;o) Elle a essayé de monter sur un escabeau, elle est tombée, c'est ballot ! Même pas eu mal la fille ! N'empêche que dans sa tête, elle en imagine des choses, baiser, faire les boutiques, coudre, etc... Ben non ! Mission impossible... pour aujourd'hui, Faut pas déconner non plus !

Alors comment vous la trouvez ? En pleine forme ! J'en étais sûre !

Bye et joyeux noël, bonne année, enfin joyeuses pâques juste au cas où elle repasserait. 

Catégorie : inclassable

Communauté : aucune, elle n'y tient pas

bon pas de correcteur d'orthographe, ni de syntaxe. Si vous avez un peu de courage, faite le pour moi. D'ailleurs si vous pouviez écrire à sa place, ce serait pratique ;o)))

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:23

à celui qui vient régulièrement sur mon site. Malheureusement ou heureusement, j'ai abandonné l'idée d'écrire. Cela m'évite de ressasser sur une partie de mon passé. Il est, il a été, il n'est plus, j'y étais, je n'y suis plus, j'en vis encore certains mauvais côté mais j'en apprécie de nouveaux, alors... je ne vais pas jouer à tourner en rond. Inutile.

Pourtant hier, je me suis dis que j'aurais pu le commencer par un mot : Avant.

Mais voilà nous sommes après et j'ai du boulot !!! 

Votre fidélité m'honore mais il faut passer à un ailleurs.

Au revoir et merci :o)

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 21:32

Doc Maboule a dit  a peu près cela Alice, vous êtes encore trop sensible à ce que vous avez vécu, cela transpire et inspire les autres à en remettre une couche. Voilà qui est dit. De toute façon Alice a fait le vide autour d'elle. Ne reste que sa meilleure amie de Bretagne et celle de sa jeunesse. A faire le vide, elle se sent seule. Pourtant, elle n'en éprouve pas de regret. Alice a renié toutes les personnes qui racontent encore son histoire. Qu'est-ce qui fait que les gens ont tant besoin de déshabiller l'autre... sans pour autant ne plus avoir un regard...

Rien ne sert d'écrire toutes ces fariboles. Cela nourrit son angoisse. Autointoxication parlementaire. 

Il faut juste ne pas avoir peur d'abandonner... ceux qui vous ont abandonnés, renoncer à un attachement du passé.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 18:41

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 20:45

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 21:06

Mes angoisses font des étincelles. Je suis un feu qui couve. Je pleure comme la fontaine. Ma marmite est pleine. Ça boue. Ça déborde.

 

Elle part. Un lâcher-prise. Sans force. Elle dort.


Le téléphone sonne. L’angoisse m’étreint. Chaque jour compte un événement qui l’emmène un peu plus vers la nuit. Chaque seconde, minute, heure et jour est un sursis. Le monstre grogne en elle. L’anesthésie pour qu’il la ferme. Tu peux continuer ton œuvre mais boucle là. C’est bon, on a compris. Invincible aujourd'hui. N’oublie pas que tu décarpiras avec elle.

Idiot.

  

Nous sommes là, à attendre. Le mot ignoble. Attendre. Attendre qu’elle s’en aille. Le processus est irréversible. C’est fini. Presque.

Et puis il y a lui. Il est là. A chercher le sommeil auprès de sa femme qui se meurt. Dans un même lit. S’enivrer sans soif pour s’endormir sans peur. Elle sera là demain. S’éteindre  pour un lendemain à tenir, un lendemain sans répit.

Impuissant que nous sommes et offrir nos présences.

Gardiens du phare où la lumière faiblit.


Le naufrage est proche.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 17:51

Des plus beaux, le souvenir, une énergie,

De toutes les bricoles que tu rafistolais,

Tu les travestissais à ta sauce do tee free

Tu les accumulais au fond d’tes boites

Déboitées tu les collectionnais, si joliment décorées.


Et puis tu m’en donnais quand tu m’voyais

Par trop souvent à les lorgner, les caresser

O comme j' t’enviais tes parents surtout ta maman

C’est d’elle qu’tu héritais d’toutes mes merveilles

Ben ouais car dans ma tête, c'était les miennes

Moi ma mère, elle m’donnait rien,

tu sais d’ses trucs qui ne ressemblent en rien qu’à d’l’amour,

celui qui serre et vous réchauffe

quand on est prêt à décoller

parce qu'là s'arrête not' destinée


D'ce porte chapeau qu'tu m'as donné

qu'ensuite je n'ai eu qu'à les additionner

Ça fait con si j’t’dis qu’t’étais mon égérie fantaisiste ?


Mon ‘tit Python qui m’a vautrée d’vant un brasier

 Du sang d'ta vie, un souffle léger qui

T’ressemblait, qu’tu partageais, de ces Hits

Choques courant La mort, la frousse et pis

Même qu'un beau dimanche j’t'l’ai maté

Au fond de vot’canapé, et tu vois là j’nous sais

A bricoler des bouc’s d’oreilles, colifichets

Un bric à brac à tout casser qu'une bande d’impolis

Dirait qu’c’est d'la simple futilité,

Qu’c’est sans aucun intérêt sauf que nous on

Savait qu’la d’dans se dessinait une banque

De fillettes mal embouchées au fond d’leur

Inventaire à la Prévert sans oublier

Toutes les boutiques qu’on s’enfilait

Les gars ça les gerbaient qu’on s’en raconte des colliers


Juste ces quelques mots pour te dire que çà

je ne peux l'oublier

 

 

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 16:27

C'est aujourd'hui qu'elle est partie. Ce matin. Elle ne voulait pas. Elle s'agitait. Se débattait.  Ils sont  venus. Ils ont demandé à ceux qui étaient là de sortir. Elle est morte. Je ne l'avais pas revue depuis ce 31 décembre 2012  J'ai pensé à elle tous les jours. Je pleurais, je pleure encore. En bruit de fond, la circulation d'un dimanche ensoleillé. Nous sommes le 1er avril. C'est un bon jour pour quitter les vivants. Une bonne farce. Je voudrais bien mourir un 1er avril par beau temps, comme elle. C'est plus gai. Pour bien partir, il faut avoir bien bouclé ses valises. Avant, prendre dans ses bras ceux que l'on aime. Le leur dire et puis avoir partagé un dernier bon moment avec eux. Un moment de grâce. Un moment soyeux. Joyeux. Si j'apprends que je suis malade, je ne le dirais pas. J'irai voir chacun de ceux dont le nom est gravé dans mon coeur. Je savourerai ce dernier instant avec eux.

Elle ne voulait pas mourir. Elle n'a pas eu le temps de le leur dire? Enfin, je crois. Elle n'en parlait pas.

Ont-ils répondu ? Elle n'avait pas revu son frère depuis 7 ans. Ses parents, épisodiquement, quand elle se déplaçait. L'une de ses soeurs était venue pour les fêtes. Elle était mal en point. Quant à l'autre, aucune nouvelle. L'éducation du "ne rien dire", ne pas s'exhiber de ses interrogations, de sa tristesse. Elle m'a dit un jour "tu as de la chance M., tu dis et tu pleures, moi je ne sais pas faire çà, je voudrais bien mais je n'y arrive pas.". C'était la boulimie de fantaisie que nous partagions elle et moi. Voilà. Au revoir Jolie Maman, Jolie Belle-Soeur, Jolie fleur fragile qui ne le voulait pas.

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