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Papiers Svp

  • : Une bulle sur un narcisse
  • : décrire, écrire, des rires, délires, remède à l'aphasie ? des mots pour tous les cas ;)
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  • on est plus près du cœur quand la poitrine est plat...(e)
Louis Bouilhet
http://www.copyrightdepot.com/cd23/00050084.htm
  • on est plus près du cœur quand la poitrine est plat...(e) Louis Bouilhet http://www.copyrightdepot.com/cd23/00050084.htm

Vieux Dossiers

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 17:51

Des plus beaux, le souvenir, une énergie,

De toutes les bricoles que tu rafistolais,

Tu les travestissais à ta sauce do tee free

Tu les accumulais au fond d’tes boites

Déboitées tu les collectionnais, si joliment décorées.


Et puis tu m’en donnais quand tu m’voyais

Par trop souvent à les lorgner, les caresser

O comme j' t’enviais tes parents surtout ta maman

C’est d’elle qu’tu héritais d’toutes mes merveilles

Ben ouais car dans ma tête, c'était les miennes

Moi ma mère, elle m’donnait rien,

tu sais d’ses trucs qui ne ressemblent en rien qu’à d’l’amour,

celui qui serre et vous réchauffe

quand on est prêt à décoller

parce qu'là s'arrête not' destinée


D'ce porte chapeau qu'tu m'as donné

qu'ensuite je n'ai eu qu'à les additionner

Ça fait con si j’t’dis qu’t’étais mon égérie fantaisiste ?


Mon ‘tit Python qui m’a vautrée d’vant un brasier

 Du sang d'ta vie, un souffle léger qui

T’ressemblait, qu’tu partageais, de ces Hits

Choques courant La mort, la frousse et pis

Même qu'un beau dimanche j’t'l’ai maté

Au fond de vot’canapé, et tu vois là j’nous sais

A bricoler des bouc’s d’oreilles, colifichets

Un bric à brac à tout casser qu'une bande d’impolis

Dirait qu’c’est d'la simple futilité,

Qu’c’est sans aucun intérêt sauf que nous on

Savait qu’la d’dans se dessinait une banque

De fillettes mal embouchées au fond d’leur

Inventaire à la Prévert sans oublier

Toutes les boutiques qu’on s’enfilait

Les gars ça les gerbaient qu’on s’en raconte des colliers


Juste ces quelques mots pour te dire que çà

je ne peux l'oublier

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 19:23

Cœur de l’âme à la dérive

Fleur à l’arme, elle s’enivre

Faribolle, elle fredonne,

Balle au sein, elle décolle,

C’est le mystère de choupachoupiconne

Tiens, elle s’étonne d’elle

Qui s’y pèse et s’y apaise,

Douceur vierge

De frissons sans lèvres

Viens ma fière des sangs

Souiller cette beauté immaculée

De ce jardin astronome

A pesanteur

des gastronomes

Cette herbe fraiche

dématinée

Du souvenir d’une flamme

si émaciée

d’une gerbe qui s’en allait baiser

Deux étincelles chansons

venues l’éperonner

Deux sourires argentés aux bûches

Echarpes à épingler

Tant à

Fendre et désirées, de ses prunes,

Auberge à vous déshabiller

Et puis des traits d’une mine bien taillée

Des signes apurés, un essentiel pudique

Parsemés d’autres très

cambrés,

ballets

Impossibles si bien enracinées

Et puis trêve, deux brèves si joliment relevées

Aux airs de vierge effarouchée

Si douces caresses deux touches

Accouplées et attendre d’y lire vos pensées

Telle une indiscrétion

En une seule effraction systématique

A juste faire semblant

d’oublier

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 22:19

Mes temps psy, peu de choses,

Si folle, dérangée, ses oignons,

Si belle, des livrées, ses haillons,

Décoré,  mal dansé,

Elle vous suppute au gré des vents,

Elle vous ampute malgré le sang,

 

Vous n’irez pas au bal

De la marée,  

Vous êtes sale

Ecorné, meurtri,

 

Mises au rang, ses  impétuosités

S’étiolent,  acharnées,  ses bastions

Si cruelle, abastonnée,  ses caillons,

Désarticulé, pâle, gavé,

Elle vous gangrène au pré levant,

Elle vous entraîne auprès, dément,

 

Vous n’irez pas au bal

De la mariée,

Vous êtes étal

Arrimé, bouffi,

 

Vile au couvent, annexe vespéral

Chimères, joyaux,  bijoux en tocs

Si donzelle, cornette de  mastoc,

Abjuré, défait le  mâle,

Elle vous dégaine, colt puant,

Elle vous enchaine, volt grisant

 

Vous n'irez pas au bal.

 

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:27

(NB : des rimes sans vers mais devinette)

 

 

A vos quartiers de noblesse, 

quintessence même, allégresse,

 courbée, s'empresser

quiétude,  belles promesses,

Le ballet de l'indécence,

se dandiner, se culbuter,

délicatesse, irrévérence,

crier, se prostituer, prier,

les saintes,dessin de mes psaumes

purgatoire adulé, joliesses

aliénées à ce roi

bénies de tous les sens

vous êtes reines de ce royaume

sans sacrifice vous offrez

à l'hôtel de votre  idiome

 

Céciliabulle Bulle Bulle

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 22:46

Ma parenthèse enchantée,

Mon antithèse inventée,

Indolent, tu consens

à cette valse infamante.

Mon hypothèse amarante,

ma synthèse indécente,

indiscret tu omets

la danse étonnante des amants

aux sentiments détricotés.

 

Ceciliabulle Bulle Bulle

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:53

 

Je me tends, lessivé

 J’en ai tant essuyé

Je sors encore ce soir

Lassé

Rejoins-moi

En dehors nos draps blancs blafards

Explique-moi

Entre laminoir

Nos émois lascifs

En soi de ces temps mordorés

Je m’en suis par mets, enivré

J’en ai fini de les conter

Fais en sorte ce soir

 

 

Dormir seul ce soir

Sortir seul ce soir

Nos vies, seuls ce soir

Partir seul ce soir

 

S’échoir là

De ce coton, linsoir

Toujours tu le noues, le soir

Linceuls d’amour dérisoires

Nos fils délices, esquisse d’histoire

Al’abreuvoir des immondices

Je tiens l’angoisse en étendard

Suis factice, de maux, des vices

J’ai la fibre synthétique

J’ai le cerveau monochromatique

Félin seul ce soir 

 

Dormir seul ce soir

Sortir seul ce soir

Nos vies, seuls ce soir

Partir seul ce soir

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:10

 

 

 

Assise sur l’étal du boucher

Je m’affale

Tu t’emballes

Habile, coffine, claboter

 

Décîmé, râle de nos étés

Je me pâme

Tu m’infâmes

Futile me dessine, caroler

 

Au rez de ma peau ô charmée

Au dos de mes os cartagés

Vigneron, me sculpter une carne

 

Mon seau s'exprime à mes larmes

Entête, de l'arme et de l'épée

Je divague

Tu m’élagues

En racine, pour fin me déchausser

 

Plaie engorgée de ton sang

Retranscrite en défens

Saoulée, décharnée de tes faux

Semblant, ton amour échafaud

 

Sentence de cette belle année

Entremets, acharnés nos ébats

Entre mai, relaxée me recouvre cordat

M’exerce cordifoliée,

Me grave liberté

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 20:58

 

 

Il est de ces moments en demeure inconnue

Un instant, une douleur à l’affût

 

Il est de ces heures à l’attente, méconnues

La minute aux habits trop confus

Les secondes hier devenues

 

Il est de ces amours aux étreintes charnières,

un amour aux absinthes naguères

Les amours aux appointes cavalières

 

Il est de ces tierces à la putain, délétère

 De ces autres au fusain noir éther

 

Sourde douleur aux tumeurs malignes

Fourbe menteur aux figures badines

Algine sera ma joie

 

Eternelle, libertine

A se moquer des lois

 


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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 20:29

 

 

Qui es tu toi pour ainsi t’immiscer 

Mon cœur qui bat

Indolente, tu t’acharnes à me déchirer

Oui mais si moi

Insolente, je m’échine à te provoquer

 

Aujourd’hui, tu m’étreins

Et demain, je te feins,

A m’arracher la poitrine

Fantomette enfantine

 

Qui es tu toi pour ainsi t’installer

Mon esprit voit

Intestine, tu joues l’impudente

Oui mais si moi

Combattante, je te gomme, inefficiente.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 16:54

 

 

Il est de ces visites virtuelles,

Qui fixe un instant de réel

Qui  emmène à l’imaginaire

Elles se révèlent codicillaires

 

Il est des anathèmes atemporels,

Qui se livrent fugitifs pastels

Qui atteste le spectaculaire

Ils vous dénomment affectataires

 

Parfois on les livre en s’étonnant de les lire

Parfois on les garde sans oser rien en dire

 

Oublier ces moments ?

Les signer poésie

 

Il est de ces minutes étincelles,

Qui rive un conflit, des querelles,

Qui vous font jouer buissonnière

Elles s’entrouvrent, coutumières

 

Il  est de ces bohèmes, vectorielles,

Qui  s’écrivent longitude annuelle,

Qui vous  baisent concussionnaire

Elles vous capturent, délétère

 

Parfois on les livre en s’étonnant de les lire

Parfois on les garde sans oser rien en dire

 

Annuler ces instants ?

Les viser à l’envie

 

Il en  est qui démontre, cruel,

Qui se  risque là,  ici, providentiel

Qui vous démène à l’univers

Ils se réveillent emphysème

 

...à suivre...

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