Il est de ces visites virtuelles,
Qui fixe un instant de réel
Qui emmène à l’imaginaire
Elles se révèlent codicillaires
Il est des anathèmes atemporels,
Qui se livrent fugitifs pastels
Qui atteste le spectaculaire
Ils vous dénomment affectataires
Parfois on les livre en s’étonnant de les lire
Parfois on les garde sans oser rien en dire
Oublier ces moments ?
Les signer poésie
Il est de ces minutes étincelles,
Qui rive un conflit, des querelles,
Qui vous font jouer buissonnière
Elles s’entrouvrent, coutumières
Il est de ces bohèmes, vectorielles,
Qui s’écrivent longitude annuelle,
Qui vous baisent concussionnaire
Elles vous capturent, délétère
Parfois on les livre en s’étonnant de les lire
Parfois on les garde sans oser rien en dire
Annuler ces instants ?
Les viser à l’envie
Il en est qui démontre, cruel,
Qui se risque là, ici, providentiel
Qui vous démène à l’univers
Ils se réveillent emphysème
...à suivre...
Libellule,
S’emparer de la lune,
S’en parler de la dune,
Se décapsule,
Tintinnabule,
S’empêcher, poisson-lune,
Qu’importe l’infortune,
Démantibule,
Sans castrer l’importune,
Sans dire la commune,
S’affabule, Monticule,
Sent l’ombre du scrupule,
Non sens au crépuscule,
N’être plus à la une,
Pinnule,
Sent naître une opuscule,
S’en va, fait la bascule,
S’annule,
Place à la brune,
Pointe la Bulle. ;)))
O Mage, ô désespoir,
la manipulation meurt, une éructation
lots, vos bataillons de Roses,
Armé, ne baissez pas les larmes.
O Sage, ô illusoire
La domestication nait, la pulvérisation,
et tant d’art en garrot,
soyez en le gens d’arme.
Se dessine Nymphe ose, jouit de votre prose.
Ô Rage, ô laminoir
Faux à l’âme, grandiose,
abdiquer, de chars vous en parer.
De la terminaison en sera le pardon,
Il ne sera oubli de l’offense subie.
Sens d’un faux air, ne pas scier,
Décapiter l’icône.
Ouvert, OUVERT, ma boutique est ouverte.
y'a t'il une vie sur cette toile ?
Des scribouilleurs, des plagiateurs, des funambulateurs (vieux ou vieilles qui rêvent en clin d'oeil à Capucine que je viens de découvrir), des malheurs, des bonheurs, bref y'a du lourd, de l'empreinte, des preuves...
Sauf que chacun, dans son p'tit coin.
Toc toc. L'on vous répond OCCUPE.
Ben là non. Je n'entends rien.
L'air de la com' n'est plus dans l'vent.
Et si vous osiez...lui à osé. Sur la réserve au démarrant.
Le plein de gazoil et ça roulait. On finit même par se marrer.
Démarrages contrôlés, dérapages en veux-tu, en volée.
Allez v'nez avec nous pour discuter.
Je vous rassure, j'ai des amis de chair et d'os. Je ne vis pas isolée.
J'ai même un mec, un gamin et quelques biens.
J'ai un boulot.
Pour résumer, une vie à vous conter.
Voilà, j'écris...et pas toujours des conneries !
ça grouille partout ici ou là de communautés.
Ah Sainte Mère et Saint Père, m'auriez vous abandonnée ?
Je ne serai la commune que d'une personne ?
Tan pis j'aurais au moins essayé.
Il vaut mieux un "Et si vous osiez..." que pas d'osier du tout.
Au moins avec lui, je ne m'asseois pas dans le vide.
Merci à cette petite paille réchauffante.
Amour
Brûle des ailes à tes détours,
Etal
Pacifiste des dédalles,
Métal
Pluie de diamants à tes escales,
Curieux
A tes désirs adipeux,
De chacun de tes émois,
Las, tu ignores, fi, peu de foi.
Amoureux
De la flagrance de tes mots,
Sous emploi
Indélicat, éructe roi,
De tes maux,
Le souvenir gueule le sot,
Des Aurores burlesques,
Maître en oeuvre ubuesque.
Vomissure,
en déchiqueter commissure,
Eventration,
Impossible abdication,
De ton sang
La giclée souille le gant
Des honneurs sans signifiant.
Absence
Impossible en maître sens,
Pénétration,
Sourire les éjaculations
Des armés
Des bataillons émasculés,
Sans plus savoir qu’effleurer
Vautrer, l’anathématiser.
Blasphème ?
Il en existe et qui l'aime,
Emblématique
Se le brode métaphorique,
Paladins
Mots d’émaux, anges Célestins
Apostasiez
Se délivrer, Si vous osiez...
Ceciliabulle-bulle-bulle
Une offrande que certains de vos amis, ou ceux qui se nommaient ainsi, vous offrent...
Un don de sens pour eux. Cadeau surprise. Sans explication. Ignoble. De l'or pour enrichir davantage votre souffrance. Gratuit. Abondance. Ici, l'argent n'a pas d'odeur. Valeur nulle.
Présent parfum à l'odeur de sainteté. Leur Dieu. Prions ces seigneurs. Rois sages, vous êtes mirages.
L'une s'appelle Agathe. A me téléphoner chaque jour.
Moi, à venir la voir dès qu'elle en a besoin. L'accompagner dans ces démarches. L'aider dans son déménagement.
Cela m'est naturel. C'est mon amie.
En arrêt maladie pour état dépressif. Projet : les marchés de Noël. Vendre ses créations. Alors elle produit. Elle n'a de cesse. Espérant une récolte abondante. Le fruit de ses efforts.
Vain. Ni or, ni argent. Revenus pantelants comme une bourse entre deux jambes. Vidée.
Quelques mois plus tard, Agathe repart sur le chemin des écoliers. Coup de fil : Que j'intervienne au sein de deux de ses classes pour présenter mon job.
Cette idée que je crois sienne lui a été soufflée par un autre...Barnabé.
Autre qui m'offre son silence. Je vous en reparlerai.
Un silence ça fait du bruit, deux ça vous assomme.
Seulement voilà, je me trouve en arrêt à mon tour.
Néanmoins, elle continue à me solliciter pour une intervention. Je me vois dans l'obligation de refuser compte tenu de mon statut "maladie". Elle part pour faire son cours. Elle me demande à la vavite des réponses sur l'organigramme de mon employeur.
Une petite manie chez elle avec moi. Pas d'écoute. Quel dommage...il n'y a rien à faire.
Cuisinière. Elle envisage un cake. Mes fruits confits au fond du moule. J'espère qu'elle aura fait recette auprès de ses élèves. Ne pas vendre un gâteau racis.
Quelques jours plus tard, je vais chez elle.
Elle m'interroge comme elle l'a déjà fait sur la raison de mon arrêt, ma non reprise, ce sur quoi je travaille chez le psy et comment. Le temps qui passe. Le temps qu'il me faudra. A quand les réponses. Cette conversation m'irrite.
J'y réponds. Evasivement. Le ton agacé.
Aucune empathie chez Agathe pour comprendre mes difficultés. Sa réflexion s'arrête à me dire : "penser à une réorientation professionnelle". Pourquoi ? Je n'en sais rien. J'aime mon travail bien que la politique et les ambitions de certains professionnels puissent entraîner des retentissements dans la vie du public rencontré... à leur insu. Enjeu difficile à accepter. Politique, arrivisme.
Je pense en silence : projection de ta part Agathe. Ton rêve : un congé sans solde.
Je peux me l'offrir. Tu n'en as pas les moyens.
Ce jour là, je dois rencontrer mon psy, à savoir vais-je reprendre le boulot ?
Suite à cette dernière visite, Agathe ne me téléphone plus. Silence radio. Enceintes caput. Fausse couche.
Elle ne s'enquit pas de savoir ce qu'il en est de moi. Mon arrêt a t il été renouvelé ?
En présent, son silence. Merveilleux. Rien à débourser. Quel tintamarre.
Au fil des jours, je vis ce silence Violence. Abus. Un... comme si de rien n'était.
Qui est tu, belle amie ?
Maux Passante.
Lorsque je lui fait remarquer, via mail, son silence. Une attitude qui lui appartient. Un choix.
Elle me répond, quinze jours plus tard "je ne sais pas ce que tu as, un peu de silence entre nous s'avère nécessaire"."
Sourde. Aveugle. Un crève coeur. De l'égoïsme. De l'abus psychologique. Avorton d'amitié. De nom, il n'y avait a baptiser cette relation.
Je rompts ce qui n'a pas existé.
Toxicité dans la relation. L'échange n'est pas de mise. Je me couche.
Le silence peut être utilisé...à bon escient. Il a ses recettes. Il peut être salvateur à condition d'en informer l'autre. D'être honnête avec soi-même pour l'être avec l'autre. Le parler. L"écrire. La nature humaine est douée pour engendrer le quiproquo. Les non-dit. Le vacarme y fait place. La rumeur suit sa trace. Je m'enlace. Je me lasse.
Se délasser. Liberté.
à suivre...
Céciliabulle-Bulle-Bulle
Chemin de croix, la vie ? Moi, je la dessine… Point de croix.
Viendra l’heure où j’en regarderai l’ouvrage. Coups de traviole. Œuvre abstraite. Prétentieuse.
Ma bobine déroulée sans contrôle. Mon aiguille mal plantée.
Sans mesure dans mes fils et le choix des couleurs. Certains, soleils de soie, d’autres nuages coton.
Enfin, la fibre synthétique. Sans noblesse pour les uns. Je m’en serai parée au lieu de m’en enfuir.
Pour certains, idée d'un ouvrage basse manufacture.
Si de son abstraction, on ne peut donner sens.
Continue ma main de t'emballer.
Départs à l’assaut de ma toile.
Attention trop brutale,
ne pas la déchirer...
Ceciliabulle Bulle Bulle
Cecilia s'arrête et réfléchit.
Oui, dans ses turpitudes, cela lui arrive...cessez vos moqueries bande de petits gourgandins ;)
Comment vit elle ses aventures ?
Façon bucheronne ?
ou toutes en minauderies sensuelles ?
Que peuvent bien vouloir les lecteurs ?
Epier tels des voyeuristes ?
Butiner tels des papillons, cherchant la fleur ?
la muse, l'égérie ?
le rire, la légereté, l'autodérision ?
Ou cabotiner tels des séducteurs cherchant la proie ?
La distance est là, véhiculée par le récit. Le distillement de ma vie par ce tiers.
Je ne peux explorer le cérébral de chacun et par là, satisfaire toutes les curiosités, les envies.
Etre papillon. Au delà de sa légereté, il est fragile, coloré et gourmand.
Ne pas se brûler les ailes.
Avoir ses propres exigences.
Ephémère son temps est....conté.
18 H 30. Le coucou sort de sa boite. Il chante la demi-heure.
Quitter sa machine à mots. Me diriger vers les commodités.
Je tourne la poignée. Ouf, elles sont libres.
Là, me déculotter, jouir d'un plaisir. Me libérer.
Uriner, défécquer, comme chaque jour à cette même heure.
Instant de tranquilité, à l'abri des regards, se laisser aller à toutes les grimaces.
...à suivre.
Ceciliabulle Bulle Bulle